Place au jury | Bédélys jeunesse

FBDM

Place au jury | Bédélys jeunesse

Le prix Bédélys jeunesse se consacre aux bandes dessinées destinées aux jeunes de 7 à 14 ans.

Sous la gouvernance de bibliothécaires, le jury est composé de trois groupes de jeunes fréquentant régulièrement l’une des bibliothèques participantes du réseau de la Ville de Montréal.

Dans les textes qui suivent vous trouverez les impressions de nos jeunes membres du jury qui expliquent pourquoi ils et elles ont sélectionné ces 5 BD comme finalistes parmi une panoplie de candidatures reçues. En espérant que leurs critiques sauront vous aider dans vos choix de lecture pour l’année en cours.  

Blue au pays des songes

De Davide Tosello, publiée chez Vents d’Ouest

Les membres du jury ont aimé l’histoire qui mélange magie et histoire triste. Le fait que Blue est poussée à dépasser ses peurs. C’est une grande quête de la vérité. Les chansons donnaient aussi toute une ambiance à la lecture, c’est la première fois qu’ils faisaient cette expérience.

Les jeunes ont beaucoup aimé les dessins un peu vaporeux. Les jeux de couleurs avec le bleu et le turquoise omniprésents. 

Nat (tout court)

De Maria Scrivan, publiée chez Scholastic

Les jurés ont beaucoup aimé le scénario de la BD et comment elle explique que l’amitié à tout prix peut être dangereuse et note l’importance de rester ouvert aux nouvelles amitiés. Le puissant message « Sois toi-même » et le fait que l’art est vraiment un moyen pour elle d’enfin oser dire ce qu’elle pense/ressent a été très apprécié. La finale donne aussi de l’espoir au/à la lecteur·rice. La découpe en chapitre, à la manière d’un roman, avec les blagues du chat et du chien pour marquer le changement ont été relevées par certains juré·e·s.  

Nico Bravo et le chien d’Hadès

De Mike Cavallaro, publiée chez Kinaye

Les juré·e·s ont beaucoup aimé que l’histoire soit campée dans le monde des mythologies, sans y être trop fidèle. Ça leur a donné le goût d’aller lire sur les différentes mythologies. Ils et elles ont aimé le scénario rempli d’actions et de surprises, les personnages tous plus colorés les uns que les autres, et la finale dont ils attendent la suite avec impatience! 

Les omniscients

De Vincent Dugomier et Renata Castellani, publiée chez Lombard

 Les membres du jury ont aimé le scénario mélangeant science-fiction et action. Le fait que les pouvoirs soient donnés à des adolescent·e·s les a particulièrement charmé·e·s. L’amitié instantanée entre les omniscients les a aussi beaucoup touché·e·s, car à cet âge, l’amitié devient vraiment importante. Que les méchants (FBI) soient censés être les gentils participaient aussi au plaisir de l’intrigue. Le rythme soutenu de l’intrigue a aussi été mentionné.

La page couverture est particulièrement réussie et donne envie de lire la BD. Comme elle a été présentée en feuilleton dans les Okapis avant, certains juré·e·s avaient très hâte de la tenir entre leurs mains et n’ont pas été déçus. Autres points soulevés : les dessins réalistes, le découpage non traditionnel des cases, les points de vue multiples ainsi que les illustrations très urbaines. 

Sacrées sorcières

De Pénélope Bagieu, publiée chez Gallimard

Cette bande dessinée a plu à la fois aux jurés (9 à 12 ans), mais aussi aux grand·e·s frères/sœurs et aux parents!

Les juré·e·s ont apprécié l’histoire qui met en scène des jeunes auxquels ils et elles peuvent s’identifier. Le personnage de la mamie a aussi retenu leur attention : un peu fofolle et pas du tout « politically correct », elle fume et embarque dans la folie! Ils ont aussi beaucoup aimé que les sorcières soient présentées autrement qu’avec des chapeaux pointus et des balais. C’est beaucoup plus épeurant de se dire qu’elles vivent parmi nous!

En ce qui concerne le travail d’illustration, les membres du jury ont adoré le défilement non linéaire des cases. L’alternance entre la présence/l’absence de cadres, les pleines pages / demies / quarts de pages, et la multiplication des points de vue rendent le tout très dynamique. Le choix de couleur a aussi été relevé comme un élément positif : même si l’histoire fait franchement peur, la coloration la rend moins dramatique. Par contre, tous ont été unanimes : la grandissime sorcière est vraiment effrayante! 


Retrouvez les textes des autres 22e prix Bédélys :

Infolettre