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Lancement de ‘Je ne suis pas un accident’ de Lucile Bernard
9 May @ 17:00 - 19:00
Le 9 mai prochain, venez découvrir “Je ne suis pas un accident”, une bande dessinée de Lucile Bernard, dans une formule 5 à 7 ! 
Un verre vous sera servi avec quelques petites choses à grignoter. Un mot de remerciements est prévu vers 18h, suivi par une séance de dédicaces.
Un verre vous sera servi avec quelques petites choses à grignoter. Un mot de remerciements est prévu vers 18h, suivi par une séance de dédicaces.—
“Je ne suis pas un accident” est un récit familial qui porte une réflexion sur le secret de famille, sur ce qu’il peut engendrer mais aussi d’où il peut provenir. Un livre sur la libération de la parole des femmes, sur le droit de se réapproprier son histoire et de révéler les non-dits qui nous emprisonnent.
“Je ne suis pas un accident” est un récit familial qui porte une réflexion sur le secret de famille, sur ce qu’il peut engendrer mais aussi d’où il peut provenir. Un livre sur la libération de la parole des femmes, sur le droit de se réapproprier son histoire et de révéler les non-dits qui nous emprisonnent.
“Je ne suis pas un accident” est la première bande dessinée de Lucile Bernard. Ce projet auto-édité a fait l’objet d’une campagne de sociofinancement. Pour plus d’informations : www.laruchequebec.com/projetbdlucilebernard
Extrait :
” À six ans, j’ai eu de sérieux doutes sur mes origines. Je ne comprenais pas d’où me venait ce gros nez nulle part présent sur le visage des membres de ma famille.
Un réflexe enfantin, raciste, faisait que je m’imaginais des ancêtres africains. Puis, ce doute a été complètement balayé par le fait que, très naïvement, j’ai demandé à ma mère si je n’avais pas été adoptée, histoire d‘en avoir le cœur net. Elle m’avait répondu, du tac au tac et sans aucun signe de surprise : « Non, ma chérie, mais c’est normal que tu te poses cette question. Tout le monde se la pose à un moment donné. ». “
” À six ans, j’ai eu de sérieux doutes sur mes origines. Je ne comprenais pas d’où me venait ce gros nez nulle part présent sur le visage des membres de ma famille.
Un réflexe enfantin, raciste, faisait que je m’imaginais des ancêtres africains. Puis, ce doute a été complètement balayé par le fait que, très naïvement, j’ai demandé à ma mère si je n’avais pas été adoptée, histoire d‘en avoir le cœur net. Elle m’avait répondu, du tac au tac et sans aucun signe de surprise : « Non, ma chérie, mais c’est normal que tu te poses cette question. Tout le monde se la pose à un moment donné. ». “
